La récompense en méthodes positives

 

 

Bien souvent, éducation positive est assimilée à récompense alimentaire à gogo. ET beaucoup de personne vont être réfractaire pour différentes raisons. « Mais si je récompense tout le temps, mon chien va grossir ! », « Mais du coup, si je n’ai pas de nourriture, il ne va pas obéir ! »…

 

Ce qui n’est en réalité pas le cas.

 

Plutôt que de parler de « récompense », on devrait utiliser le terme « renforçateur », mais c’est moins vendeur.

 

Un renforçateur est « simplement », comme son nom l’indique, ce qui va renforcer le chien dans son comportement. Il peut-être interne (propre au chien) ou externe.

 

Ici, on va se concentrer sur l’externe, et plus particulièrement sur ceux que l’humain peut apporter au chien.

 

La première idée est effectivement souvent la récompense alimentaire car elle va marcher dans beaucoup de cas. Il y a pourtant des professionnels qui ne l’utilisent pas du tout.

 

Le but de l’humain, quand il va récompenser le chien, est de rendre attirant le comportement produit. Cependant, suivant le chien, ce qui va l’intéresser (et donc le récompenser) est variable.

 

Il est donc intéressant de voir ce que le chien veut au moment T pour pouvoir lui proposer comme récompense.

 

Ex : mon chien creuse, je veux qu’il vienne vers moi, je vais donc lui proposer de creuser à côté de moi.

 

On va donc jouer sur tout ce qui est dans l’environnement et qui intéresse le chien. Si c’est la nourriture, on utilise la nourriture, si c’est d’être gratté à un endroit précis, on grattera…

 

Bien sûr, quand on utilise la récompense lors d’apprentissage, le but final est de ne plus avoir besoin de cette récompense à chaque fois. Une fois la demande connue, le chien est capable de le faire sans récompense. Mais, comme vous ne travailleriez pas sans salaire, il ne faut pas oublié de récompenser au moins ponctuellement. Ne serait-ce que vocalement ou par une petite caresse.

 

Le chien doit trouver un intérêt agréable à faire ce qu’on lui demande.